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Le programme de première

Science économique

Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? 

  • Savoir que le marché est une institution et savoir distinguer les marchés selon leur degré de concurrence (de la concurrence parfaite au monopole).

  • Savoir interpréter des courbes d’offre et de demande ainsi que leurs pentes, et comprendre comment leur confrontation détermine l’équilibre sur un marché de type concurrentiel où les agents sont preneurs de prix.

  • Savoir illustrer et interpréter les déplacements des courbes et sur les courbes, par différents exemples chiffrés, notamment celui de la mise en œuvre d’une taxe forfaitaire. -

  • Savoir déduire la courbe d’offre de la maximisation du profit par le producteur et comprendre qu’en situation de coût marginal croissant, le producteur produit la quantité qui permet d’égaliser le coût marginal et le prix ; savoir l’illustrer par des exemples.

  • Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur.

  • Comprendre la notion de gains à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre.

Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ?

  • Comprendre, à l’aide d’exemples, les principales sources du pouvoir de marché (nombre limité d’offreurs, ententes et barrières à l’entrée).

  • Comprendre que le monopole est faiseur de prix et être capable de donner des exemples de monopoles (monopole naturel, institutionnel et d’innovation). -

  • Comprendre, à l’aide de représentations graphiques et/ou d’un exemple chiffré, que l’équilibre du monopole n’est pas efficace.

  • Comprendre ce qu’est un oligopole et, à l’aide du dilemme du prisonnier, pourquoi les firmes en oligopole ont intérêt à former des ententes.

  • Comprendre que la politique de la concurrence, en régulant les fusions-acquisitions et en luttant contre les ententes illicites et les abus de position dominante, augmente le surplus du consommateur

Quelles sont les principales défaillances du marché ?

  • Comprendre que le marché est défaillant en présence d’externalités et être capable de l’illustrer par un exemple (notamment celui de la pollution).

  • Comprendre que le marché est défaillant en présence de biens communs et de biens collectifs, et être capable de l’illustrer par des exemples.

  • Connaître les deux principales formes d’information asymétrique, la sélection adverse et l’aléa moral, et être capable de les illustrer par des exemples (notamment celui des voitures d’occasion pour la sélection adverse et de l’assurance pour l’aléa moral). 

  • Comprendre que la sélection adverse peut mener à l’absence d’équilibre. -

  • Être capable d’illustrer l’intervention des pouvoirs publics face à ces différentes défaillances.

Comment les agents économiques se financent-ils ?

  • Comprendre que le financement consiste à couvrir des besoins de financement par des capacités de financement.

  • Comprendre que le taux d’intérêt – à la fois la rémunération du prêteur et le coût du crédit pour l’emprunteur – est le prix sur le marché des fonds prêtables.

  • Savoir que le revenu disponible des ménages se répartit entre consommation et épargne et qu’ils peuvent dégager des besoins ou des capacités de financement.

  • Savoir ce qu’est l’excédent brut d’exploitation et comprendre que les entreprises se financent par autofinancement et financement externe (emprunts bancaires et recours au marché financier, en particulier actions et obligations).

  • Savoir que le solde budgétaire résulte de la différence entre les recettes (fiscales et non fiscales) et les dépenses de l’État ; comprendre que le déficit budgétaire est financé par l’emprunt et savoir qu’une politique de dépenses publiques peut avoir des effets contradictoires sur l’activité (relance de la demande / effet d’éviction).

  • Connaître les fonctions de la monnaie et les formes de la monnaie.

  • Comprendre comment le crédit bancaire contribue à la création monétaire, à partir du bilan simplifié d’une entreprise et de celui d’une banque.

  • Comprendre le rôle de la banque centrale dans le processus de création monétaire, en particulier à travers le pilotage du taux d’intérêt à court terme sur le marché monétaire, et comprendre les effets que ces interventions peuvent produire sur le niveau des prix et sur l’activité économique.

Qu’est-ce que la monnaie et comment est-elle créée ?

Sociologie

  • Comprendre comment les individus expérimentent et intériorisent des façons d’agir, de penser et d’anticiper l’avenir qui sont socialement situées et qui sont à l’origine de différences de comportements, de préférences et d’aspirations.

  • Comprendre comment la diversité des configurations familiales modifie les conditions de la socialisation des enfants et des adolescents.

  • Comprendre qu’il existe des socialisations secondaires (professionnelle, conjugale, politique) à la suite de la socialisation primaire.

  • Comprendre que la pluralité des influences socialisatrices peut être à l’origine de trajectoires individuelles improbables.

Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportement des individus ?

  • Comprendre et pouvoir illustrer la diversité des liens qui relient les individus au sein de différents groupes sociaux (familles, groupes de pairs, univers professionnel, associations, réseaux).

  • Connaître les critères de construction des Professions et Catégories Socioprofessionnelles (PCS)

  • Comprendre et savoir illustrer le processus d’individualisation ainsi que l’évolution des formes de solidarité en connaissant la distinction classique entre solidarité « mécanique » et solidarité « organique ».

  • Comprendre comment les nouvelles sociabilités numériques contribuent au lien social.

  • Comprendre comment différents facteurs (précarités, isolements, ségrégations, ruptures familiales) exposent les individus à l’affaiblissement ou à la rupture de liens sociaux

Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ?

  • Comprendre la distinction entre normes sociales et normes juridiques, et connaître la diversité des formes de contrôle social.

  • Comprendre que la déviance et/ou la désignation d’un acte comme déviant se définissent comme une transgression des normes et qu’elles revêtent des formes variées selon les sociétés et, en leur sein, selon les groupes sociaux.

  • Comprendre que la déviance peut s’analyser comme le produit de différents processus sociaux (étiquetage, stigmatisation, carrières déviantes).

  • Comprendre et illustrer la distinction entre déviance et délinquance.

  • Comprendre et illustrer les difficultés de mesure de la délinquance.

Quels sont les processus sociaux qui contribuent à la déviance ?

Science politique

  • Comprendre que l’émergence de l’opinion publique est indissociable de l’avènement de la démocratie : d’abord monopole des catégories « éclairées », l’opinion publique est désormais entendue comme celle du plus grand nombre.

  • Comprendre les principes et les techniques des sondages, et les débats relatifs à leur interprétation de l’opinion publique. 

  • Comprendre comment le recours fréquent aux sondages d’opinion contribue à forger l’opinion publique et modifie l’exercice de la démocratie (démocratie d’opinion) et de la vie politique (contrôle des gouvernants, participation électorale, communication politique).

Comment se forme et s’exprime l’opinion publique ?

  • Être capable d’interpréter des taux d’inscription sur les listes électorales, des taux de participation et d’abstention aux élections.

  • Comprendre que la participation électorale est liée à divers facteurs inégalement partagés au sein de la population (degré d’intégration sociale, intérêt pour la politique, sentiment de compétence politique) et de variables contextuelles (perception des enjeux de l’élection, types d’élection).

  • Comprendre que le vote est à la fois un acte individuel (expression de préférences en fonction d’un contexte et d’une offre électorale) et un acte collectif (expression d’appartenances sociales).

  • Comprendre que la volatilité électorale revêt des formes variées (intermittence du vote, changement des préférences électorales) et qu’elle peut refléter un affaiblissement ou une recomposition du poids de certaines variables sociales, un déclin de l’identification politique (clivage gauche/droite notamment) et un renforcement du poids des variables contextuelles.

Voter : une affaire individuelle ou collective ?

Regards croisés

  • Connaître les principaux types de risques économiques et sociaux auxquels les individus sont confrontés (maladie, accident, perte d’emploi, vieillesse).

  • Comprendre que l’exposition au risque et l’attitude face au risque (perception du risque, aversion au risque, conduites à risque) diffèrent selon les individus, les groupes sociaux et les sociétés, et être capable de l’illustrer pas des exemples.

  • Comprendre les effets positifs (bien-être, incitation à l’innovation) et négatifs (aléa moral) du partage des risques tant pour les individus que pour la société.

  • Connaître les principes (prévention, mutualisation et diversification) qui permettent la gestion collective des risques et savoir les illustrer par des exemples.

  • Connaître le rôle des principales institutions qui contribuent à la gestion des risques (famille, sociétés et mutuelles d’assurance, pouvoirs publics).

  • Comprendre que la protection sociale, par ses logiques d’assurance et d’assistance, contribue à une couverture des risques fondée sur le principe de solidarité collective

Comment l’assurance et la protection sociale contribuent-elles à la gestion des risques dans les sociétés développées ?

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