Le contrôle social est l'ensemble des mesures qui vise à assurer le respect des règles qui régissent la vie en société et à lutter contre les comportements déviants

Les normes sociales sont des principes ou modèles de comportement propre à un groupe social ou à une société donnée.

Les normes juridiques sont un sous‑ensemble des normes sociales, constitué par des règles de droit. Leur non‑respect peut faire l’objet d’une sanction pénale.

Le contrôle social interne correspond à l'ensemble des valeurs et des normes sont intériorisées par l'individu lors de sa socialisation auquel il se conforme de manière naturelle

Le contrôle social externe formel est assuré par des groupes sociaux et des institutions spécifiques (comme la justice, la police, l’église, ou la Vie Scolaire). Leurs sanctions sont généralement édictées sous une forme écrite et impersonnelle.

Le contrôle social informel s’exerce de manière continue au cours des interactions sociales de la vie quotidienne. Il a un caractère non institutionnel et les sanctions (positives ou négatives) peuvent prendre la forme d’approbations (sourire, compliment) ou de désapprobations (regard sévère, remarques méchantes).

L'étiquetage est, selon H. Becker, le processus par lequel un individu est désigné par la société comme étant un déviant. 

La stigmatisation est une situation où un individu se voit attribuer un stigmate.

Le stigmate est un attribut de la personne qui la conduit à être jugée comme anormale et modifie ses relations avec les autres.

La carrière déviante est le processus par lequel un individu peut intériorisé totalement son identité déviante. Ce processus passe par différentes étapes qui vont de la transgression réelle ou supposée à l'identification en passant par un processus d'étiquetages.

La délinquance désigne les actes prohibés et punis par la loi.

Le chiffre noir de la délinquance est la différence entre le nombre d’infractions enregistrées par les services de police et de gendarmerie et le nombre d’infractions commises sur le territoire. Il s’explique par la sous‑déclaration de la part des victimes.

Les enquêtes de victimation ou bien les enquêtes de délinquance autoproclamée (demander aux personnes quels sont les actes qu’elles ont commis) permettent d’avoir une idée de l’importance de ce chiffre noir.