Une crise financière est un terme polysémique qui recouvre des réalités diverses dont le dénominateur commun est une chute abrupte d'une activité économique dématérialisée. Les crises monétaires ou de change, les crises bancaires et les crises boursières sont ainsi des crises financières.

Les crises bancaires se caractérisent par une chute de la rentabilité, voire une faillite, pour une ou plusieurs banques importantes. 

Les crises boursières se caractérisent par une baisse rapide des cours, et une grande volatilité des marchés financiers

Les crises de change sont des situations dans laquelle un pays qui a opté pour un taux de change fixe se trouve contraint de dévaluer sa monnaie

La speculation consiste à faire des opérations financières ou commerciales sur des valeurs négociables, afin de tirer profit des variations de leurs cours ,

Il y a bulle spéculative lorsque le prix d'un actif augmente en continu, de manière excessive, de telle sorte qu'il s'éloigne de sa valeur réelle.

L'effet moutonnier caractérise le fait d'agir comme les autres et de prendre la même décision. C'est une notion très simple, également appelée mimétisme.

On appelle « collatéral » (en anglais « collateral ») l'ensemble des actifs, titres ou liquidités, remis en garantie par la contrepartie débitrice à la contrepartie créditrice afin de couvrir le risque de crédit résultant des transactions financières négociées entre deux parties.

« Credit crunch » est une expression anglaise communément utilisée dans le monde pour désigner une réduction drastique de l'offre de crédit consécutive à une crise bancaire.

Une panique boursière est un phénomème de vente massive de la part des investisseurs rovoquant une chute des cours qui alimente une spirale infernale à la baisse.

Une prophétie autoréalisatrice est définie par R. K. Merton comme " une définition d'abord fausse d'une situation, mais cette définition erronée suscite un nouveau comportement, qui la rend vraie "

Règles prudentielles sont l'ensemble des normes qui visent à protéger les institutions financières contre les risques qui peuvent mettre en péril leur santé financière et les intérêts financiers de leurs clients. 

Les fonds propres correspondent aux moyens mis à la disposition d'une banque par ses actionnaires, ou d'autres investisseurs, ainsi qu'aux bénéfices qu'elle a réalisés et qui n'ont pas été distribués et qui permettent aux banques de résister en cas de crise.

La mesure la plus courante de la santé des banques est le ratio de solvabilité. Introduit en 1988 avec l'Accord de Bâle I, ce ratio est obtenu en divisant le total des fonds propres réglementaires d'une banque par ses actifs pondérés en fonction des risques.

On appelle « supervision bancaire prudentielle » l'ensemble des dispositifs mis en œuvre par les autorités de supervision de la sphère bancaire et financière (banques centrales, organes de réglementation et de contrôle, instances internationales de concertation et de consultation) en vue de maintenir la stabilité de cette dernière.